Je travaille depuis 1994 dans la conservation, restauration de tableaux et peintures murales.
Je suis agréé par les monuments historiques et les conservations départementales des antiquités et objets d’arts.
Le grand volume de mon atelier me permet de traiter des grands formats.
Ma situation géographique facilite mes déplacements dans tout Rhône Alpes ainsi que dans les départements limitrophes.
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«Saint Michel terrassant le Dragon», Église de la Laupie, Drôme.
Dimensions : 162 X 114 cm. Datation : 1634.
Le tableau avant restauration présentait de nombreux repeints, le dégagement de ceux-ci a permis de retrouver le visage originel de Saint Michel en rayonnement. La couche picturale était en soulèvement généralisé, le refixage de celle-ci a permis la conservation de l’œuvre.
Le visage du démon était dissimulé sous de nombreux repeints. Il a été décidé en concertation avec la conservation départementale, Mr Pierre Sapet, de suggérer le visage du démon et non de le reconstituer.
La main droite de Saint Michel retrouve sa position d’origine après enlèvement des repeints et mastics débordants. Nous disposons d’assez d’éléments pour pouvoir la reconstituer.
L’ancien cadre n’était pas d’origine. Il a sans aucun doute été posé lors de la dernière intervention sur l’œuvre en 1943. Il ne présente aucun intérêt et recouvre de 10 cm la couche picturale sur toute sa périphérie. Il a donc été décidé de fournir un nouveau cadre en bois résineux, constitué d’un moulurage simple de 10 cm de large. Le cadre a été ensuite peint, après un choix de couleur, en concertation avec la conservation départemental et l’association de sauvegarde du patrimoine.
« Sainte Cécile et les anges musiciens », Église de Montbun les Bains, Drôme.
Dimensions : 118 X 155 cm.
Tableau classé monuments historiques, attribué à Antonio Franceschini (1648-1729)
Le tableau avait chuté sur le sol suite à la rupture de son accroche. Le choc avait provoqué l’arrachement de la toile de rentoilage, dans toute la partie inférieure de l’œuvre et dans l’angle supérieur gauche. Il a donc été nécessaire de conserver l’œuvre à l’aide d’ un nouveau rentoilage. Lors d’une restauration effectuée dans les années soixante-dix, de nombreuses usures et lacunes ont été masquées par des glacis colorés. Un vernis très épais et brillant a ensuite été passé sur toute la surface de l’œuvre. Lors du dévernissage les glacis se sont révélés facilement réversibles et j’ai donc pu retrouvé la couche picturale originale.
«Saint Pierre agenouillé au pied du Christ et de Dieu le Père», Église de la Garde en Oisans, Isère.
Dimensions : 204 X 162 cm.
Un rentoilage à la cire résine a été choisi comme intervention de conservation sur cette œuvre, en raison de la nature cassante des fibres de lin, leurs faiblesses mécaniques, les accidents et déchirures du support, ainsi que le soulèvement généralisé de la couche picturale. Ce type de rentoilage permet une bonne conservation de l’œuvre dans le temps, surtout dans les églises où l’hygrométrie peut être importante et variable. Avec le recul nous pouvons observer la fiabilité de ce type de rentoilage sur une centaine d’années. La cire résine est totalement réversible à la chaleur et dans les hydrocarbures saturés (essence C, white spirit).
Le cadre du tableau a également été restauré.
«Marie-Madeleine», Église de Cornillac, Drôme. Dimensions : 143 X 97,5 cm.
Le tableau avant restauration présentait de nombreux repeints, le dégagement de ceux-ci a permis de retrouver le visage originel de Marie-Madeleine.
Suite à la découverte de traces de peintures murales lors d’un début de travaux, Monsieur Eric-Olivier Drure (Conservateur du musée international de la chaussure), a demandé d’effectuer des sondages, dans l’ancienne infirmerie du couvent de la visitation. De toutes les pièces sondées, une seule présente une peinture murale : Il s’agit d’une frise décorative, au motif de feuilles d’acanthe. Cette peinture murale a été réalisée à la technique de la détrempe, (colle animale, œuf ou caséine + pigments et eau), sur un enduit sable et chaux.
«Saint Barthélemy», Église de Villar d’Arène, Hautes-Alpes.
Dimensions : 148 x 104 cm.
Le tableau présentait un repeint dans toute la partie supérieure (ciel), qui a sans doute été exécuté pour
masquer un accident de la toile et de la couche picturale.
«Évêque», Église de la Bâtie-Neuve, Hautes-Alpes.
Dimensions : 148 X 109 cm.
«Sainte Roseline», Église de la Bâtie-Neuve, Hautes-Alpes.
Dimensions : 107 X 58 cm.
Portrait de médecin, faculté de médecine de Montpellier.
Dimensions : 89 X 71 cm.
Portrait de médecin, avant et après restauration, faculté de médecine de Montpellier.
Dimensions : 91 X 74 cm.
«Saint François de Salles», Église de Salettes, Drôme.
Dimensions : 260 X 194 cm.
«Bacchus», peinture murale, Ancienne auberge, Crolles, Isère.
Dimensions : 350 X 650 cm.
«La Fuite de Loth». Église de la Garde en Oisans, Isère.
Dimensions : 133 X 159 cm.
Décrochage, dépoussiérage, ré-accrochage de treize tableaux grands formats (400 cm x 250 cm), classés monuments historiques du peintre Nicolas-Guy Brenet. Ce travail a été réalisé en collaboration avec les services techniques de la ville. Le poids des tableaux, environ 150 kilos nécessitait l’intervention d’une équipe de cinq personnes dirigée par mes soins. Les tableaux représentent la vie du Christ. Église Notre-Dame-De L’assomption, Pont de Vaux (Ain). La dépose des tableaux a permis la réalisation d’un dossier technique décrivant l’état général des œuvres et définissant les priorités de conservation et de restauration. Maître d’œuvre : Madame Catherine Penez, Monsieur Gilles Soubigou (CRMH Rhône-Alpes).
«Saint Martin», Église de Lavilledieu, Ardèche.
Dimensions : 261 X 182 cm.
Le tableau représentant Saint Martin n’était plus à son format d’origine. Pour retrouver son format initial, le
tableau a été tendu sur un nouveau châssis à clés avec des dimensions plus grandes de 20 cm, dans la hauteur et
la largeur. Un nouveau cadre a été confectionné pour s’adapter à ses dimensions.
«Jeunes Femmes et grisailles», Salle du conseil municipale, mairie de Sailllans, Drôme.
Dimensions : 250 X 280 cm.
«Saint Jean-Baptiste», Église de Saint Jean sur Reyssouze, Ain.
Dimensions : 227 X 150 cm.
«Le Reniement de Saint Pierre», Église de Sauveplantade, Ardèche.
Dimensions : 184 X 162 cm.
«Prieur», Hospice du col du Petit Saint Bernard. Commune de Séez, Savoie.
Dimensions : 77,5 X 62,5 cm.
«Le Prieur Jehan Ducloz». Hospice du col du Petit Saint Bernard. Commune de Séez, Savoie.
Dimensions : 95,5 X 83,5 cm.